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Le dérèglement climatique est l’un des plus grands défis auxquels notre planète fait face aujourd’hui. Pour y remédier, un grand nombre d’acteurs de la société se mobilisent et prennent des mesures concrètes.
Définition, origine, conséquences, échelles d’actions possibles… Aujourd’hui, découvrez comment participer à la lutte contre le dérèglement climatique et comment faire la différence pour la planète !
Le dérèglement climatique désigne les changements profonds et durables du climat de la Terre, comme la hausse des températures, les modifications des régimes de précipitations et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.
Ce bouleversement est principalement dû aux activités humaines, en particulier depuis l’ère industrielle, une période charnière pour les émissions massives de gaz à effet de serre (GES) comme le dioxyde de carbone (CO2).
Bien que la Terre ait connu des changements climatiques naturels, la vitesse actuelle de ce réchauffement est sans précédent.
Le dérèglement climatique touche l’ensemble du globe, mais ses effets varient selon les régions.
Certaines subissent des sécheresses, tandis que d’autres connaissent des inondations plus fréquentes, impactant les écosystèmes, l’agriculture et les modes de vie humains.
Selon la communauté scientifique, le dérèglement climatique est principalement causé par l’accumulation des GES dans l’atmosphère, résultant de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz).
La déforestation, qui réduit la capacité des forêts à absorber le CO2, et les émissions de méthane provenant de l’agriculture intensive et de l’élevage, amplifient également à ce problème.
Depuis la révolution industrielle, les niveaux de CO2 dans l’atmosphère ont augmenté de manière spectaculaire.
Cette rapide augmentation des émissions de GES, conjuguée à la réduction des puits de carbone naturels, est à l’origine du réchauffement global, qui affecte l’équilibre climatique.
Le dérèglement climatique a des conséquences majeures sur l’environnement et les sociétés humaines.
Parmi les effets visibles, on trouve l’augmentation des températures, qui accentue les vagues de chaleur et de sécheresse, et l’élévation du niveau des mers, qui menace les zones côtières.
Les événements météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes et les ouragans, sont de plus en plus fréquents, et la biodiversité est gravement touchée, avec de nombreuses espèces menacées d’extinction, car incapables de s’adapter à la vitesse des changements.
Enfin, ces conséquences affectent la santé humaine, l’agriculture et les infrastructures. Pour tenter de les atténuer, des efforts urgents sont donc nécessaires.
Zoom sur les associations qui agissent pour le climat
La lutte contre le dérèglement climatique nécessite une action à tous les niveaux de la société. Voici quelques mesures clés que chacun peut adopter pour contribuer à cet effort global.
Le secteur des transports est l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre globales. En France, ce secteur représentait environ 30 % des émissions de GES en 2022, dominé à plus de 90 % par le transport routier.
Ainsi, privilégier les transports en commun figure parmi les solutions les plus efficaces pour réduire son empreinte carbone individuelle et celle du secteur des transports.
Tout d’abord, les bus, les tramways et les trains peuvent transporter bien plus de passagers qu’une voiture, réduisant ainsi les émissions par personne.
De plus, moins de voitures en circulation permet de décongestionner efficacement villes, réduisant les embouteillages, et par conséquent, la pollution.
L’amélioration de la qualité de l’air est un autre avantage, particulièrement en milieu urbain, où la réduction du trafic automobile contribue directement à une atmosphère plus saine.
De plus, la décarbonation progressive des flottes de transports en commun, avec l’introduction de tramways, de bus électriques, hybrides ou à hydrogène, contribue significativement à la réduction des émissions.
Enfin, une utilisation accrue de ces moyens de transport incite au développement des infrastructures, encourageant les investissements pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services.
Outre les transports en commun, d’autres mobilités douces comme le vélo, la marche ou le covoiturage sont aussi des alternatives écologiques à privilégier pour les trajets plus courts ou lorsque l’utilisation d’une voiture est nécessaire.
La réduction des déchets est un autre levier majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique.
En 2018, la France a produit plus de 343 millions de tonnes de déchets, dont 66 % ont été recyclés ou réutilisés.
Cependant, les déchets ménagers qui représentent environ 10 % du total de production, ont doublé ces 40 dernières années, atteignant environ 570 kg par an et par habitant.
Cette augmentation a un impact significatif sur l’environnement : le secteur des déchets représente environ 3 % du total des émissions nationales de gaz à effet de serre.
Le tri sélectif joue un rôle majeur dans la réduction de la pollution. Chaque année, grâce au recyclage et à la valorisation énergétique, 23 millions de tonnes de CO2 et 11 millions de barils de pétrole sont économisés.
De plus, le recyclage alimente significativement l’industrie française, fournissant 70 % de l’industrie papetière et 56 % de l’industrie du verre.
Pour contribuer à cet effort, plusieurs habitudes peuvent être adoptées : privilégier les produits réutilisables, composter les déchets organiques, recycler systématiquement, acheter en vrac pour réduire les emballages, et réparer plutôt que jeter.
Ces gestes simples, s’ils étaient largement adoptés, pourraient réduire considérablement notre impact environnemental, préserver les ressources naturelles et limiter les émissions de gaz à effet de serre liées à la production et au traitement des déchets.
Réduire sa consommation d’énergie est un geste crucial que chaque particulier peut adopter pour lutter contre le dérèglement climatique.
À la maison, plusieurs actions simples, mais efficaces peuvent être mises en place.
Premièrement, l’isolation thermique du logement permet de réduire considérablement les besoins en chauffage l’hiver et en climatisation l’été.
Opter pour des appareils électroménagers à haute efficacité énergétique lors de leur renouvellement est également fortement recommandé.
Le remplacement des ampoules traditionnelles par des LED réduit significativement de la consommation d’électricité pour l’éclairage.
Au quotidien, des gestes simples comme éteindre les lumières en quittant une pièce, débrancher les appareils en veille, ou régler le chauffage et la climatisation à des températures raisonnables font une réelle différence.
Dans la salle de bain, privilégier les douches courtes et/ou froides aux bains, permet d’économiser eau et énergie.
Pour les déplacements, favoriser la marche, le vélo ou les transports en commun quand c’est possible, afin de diminuer la consommation de carburant.
Enfin, s’intéresser aux offres d’énergies vertes et envisager l’installation de solutions propres permet aussi de consommer plus durablement.
Chacun de ces gestes, aussi petit soit-il, contribue à l’effort collectif et participe à la lutte contre le dérèglement climatique.
La lutte contre le dérèglement climatique nécessite une mobilisation à tous les niveaux de la société. Chaque acteur a un rôle spécifique à jouer dans cet effort collectif.
L’État joue un rôle central dans la lutte contre le dérèglement climatique en mettant en place des politiques publiques, des lois et des régulations destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).
En France, cela se traduit par des engagements nationaux dans le cadre de l’accord de Paris de 2015, avec des objectifs de neutralité carbone d’ici à 2050.
L’État met en place des plans climat, des incitations financières (subventions pour les énergies renouvelables, prime à la conversion pour les véhicules propres), ainsi que des réglementations strictes pour les industries et les bâtiments (réglementation thermique RT 2020).
L’État agit aussi dans le but de promouvoir l’économie circulaire, en favorisant la transition énergétique et le développement durable.
Par ailleurs, l’État investit dans les infrastructures pour les transports durables (comme le développement des réseaux de trains et de transports en commun) et soutient la recherche pour des technologies moins polluantes.
En coordonnant ces actions, il agit comme catalyseur d’initiatives locales, privées et internationales, tout en favorisant une transition écologique à tous les niveaux de la société.
Les collectivités locales, qu’il s’agisse des régions, des départements ou des communes, sont en première ligne dans la mise en œuvre concrète des politiques climatiques.
Elles agissent directement sur l’aménagement du territoire en développant un urbanisme durable et en créant des espaces verts.
La gestion des transports est un autre domaine clé où elles interviennent grâce au développement des transports en commun et la promotion des mobilités douces.
Les collectivités sont également responsables de la gestion des déchets, mettant en place des systèmes de tri et de valorisation efficaces.
Elles s’engagent dans la rénovation énergétique des bâtiments publics et soutiennent activement les initiatives locales en faveur du climat.
Enfin, elles jouent un rôle crucial dans l’adaptation aux risques climatiques locaux. En effet, leur proximité avec les citoyens et leur connaissance des réalités du terrain leur permettent de mettre en place des solutions adaptées aux contextes locaux, renforçant ainsi l’efficacité de l’action climatique au niveau local.
Les entreprises ont un impact majeur sur le dérèglement climatique, et beaucoup adoptent aujourd’hui des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Elles sont incitées à réduire leur empreinte carbone via des politiques internes, comme l’amélioration de l’efficacité énergétique, la réduction des déchets et la transition vers des énergies renouvelables.
Les grandes entreprises sont souvent soumises à des réglementations plus strictes, comme les quotas d’émission de CO2 dans le cadre des marchés du carbone.
En France, les entreprises doivent également produire un rapport de responsabilité sociétale (RSE), qui intègre leurs actions climatiques.
Certaines entreprises innovent en développant des technologies vertes (batteries, voitures électriques) ou en investissant dans des projets de reforestation et de compensation carbone.
Les grandes multinationales intègrent souvent des objectifs de développement durable dans leur stratégie, créant ainsi une dynamique économique autour de la transition énergétique.
Enfin, la pression des consommateurs et des investisseurs écoresponsables pousse les entreprises à prendre davantage en compte leur impact environnemental.
Comme nous l’avons vu au cours de cet article, les citoyens jouent également un rôle crucial dans la lutte contre le dérèglement climatique, tant par leurs actions individuelles que par leur force collective.
Au quotidien, ils adoptent des gestes écoresponsable, comme réduire leur consommation d’énergie, privilégier les transports en commun ou le vélo, et limiter le gaspillage alimentaire.
Ils peuvent faire des choix de consommation conscients de ces enjeux, et favoriser les produits locaux, biologiques et à faible impact environnemental, et participer l’économie circulaire en pratiquant le réemploi et la réparation.
Les citoyens peuvent également s’impliquer dans des initiatives locales en faveur du climat et de l’environnement et de la santé publique, comme dans le cas des jardins partagés.
Leur engagement se manifeste aussi par la participation aux débats publics, aux consultations citoyennes sur les projets environnementaux, et par leur soutien de politiques climatiques ambitieuses.
De plus, ils jouent un rôle important dans la sensibilisation de leur entourage aux enjeux climatiques, lorsqu’ils partagent leurs connaissances et leurs pratiques avec famille et amis.
En parallèle, les citoyens peuvent aussi soutenir les associations et ONG environnementales, que ce soit par des dons, du bénévolat ou en relayant leurs actions.
Enfin, ils exercent une pression sur les décideurs politiques et économiques en exprimant leurs attentes en matière de protection de l’environnement, que ce soit par des pétitions, des manifestations ou des choix de consommation engagés.
Le dérèglement climatique se manifeste par une hausse globale des températures et des perturbations météorologiques. Causé principalement par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, il menace les écosystèmes, la biodiversité et nos sociétés.
Ses conséquences sont nombreuses : fonte des glaces, montée des eaux, intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, impacts pour la biodiversité, l’agriculture et la santé publique.
Face à ce défi, chaque acteur de la société a un rôle à jouer. Les États doivent légiférer, fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions et investir dans des solutions durables.
Les collectivités locales peuvent agir concrètement sur le terrain, notamment dans l’aménagement du territoire, les transports et la gestion des déchets.
Les entreprises sont appelées à innover, adopter des pratiques écoresponsables et réduire leur empreinte carbone.
Quant aux citoyens, leurs choix quotidiens en matière de consommation, de transport et d’énergie sont cruciaux. Ils peuvent aussi s’engager dans des initiatives locales et sensibiliser leur entourage.
Ensemble, par des actions individuelles et collectives, nous pouvons freiner le changement climatique. Chaque geste compte dans la construction d’un avenir durable et résilient pour notre planète !
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